Un test ADN révèle de nouvelles preuves concernant le monstre du Loch Ness

Le monstre du Loch Ness est-il réel ? Voilà des années que l'on cherche la réponse à cette question. Et de temps en temps, nous nous rapprochons un peu plus de la vérité concernant ce mystère vieux de plusieurs siècles. En effet, un professeur était si fasciné par le mythe qu'il était déterminé à découvrir les secrets qui se cachaient sous les eaux troubles. Et dire que ses révélations sont stupéfiantes serait un euphémisme !

Professeur Gemmell

En tant que généticien et chasseur de monstres autoproclamé, le professeur Neil Gemmell cherchait des réponses. Il avait certainement entendu parler des premières observations du monstre, qui remontent en fait à plusieurs centaines d'années – en 565 après J.-C., pour être précis. La première observation fut celle d'un homme du nom de St. Columba, qui aurait empêché la bête de commettre une attaque brutale. Depuis lors, les témoignages se sont multipliés.

Aller au fond

Un homme nommé George Spicer a rapporté avoir vu une créature ressemblant à un dragon aux pieds palmés. En 1933, l'Inverness Courier publiait le récit terrifiant d'un couple nommé Aldie et John Mackay qui roulait le long du Loch Ness en avril de cette année-là. Et leur récit a de quoi vous donner des frissons...

De l'écume bouillonnante

Selon le rapport, ils ont observé "la créature se distraire en faisant des tonneaux et en plongeant durant une bonne minute. Son corps ressemblait à celui d'une baleine, et les eaux ruisselaient et s'agitaient comme un chaudron en ébullition. Mais elle disparut rapidement dans l'écume bouillonnante".

Frénésie à propos de Nessie

Après avoir fait la une des journaux, l'intérêt de la population locale pour la supposée bête sous-marine atteignit un nouveau sommet. Le tourisme dans la région commença à se développer et, en 1934, un vacancier observait le loch lorsqu'il aperçut quelque chose d'étrange. Il s'empara alors son appareil photo...

Photo du chirurgien

Cette photo, connue sous le nom de "photographie du chirurgien", montre une créature floue dont le long cou émerge de l'eau. Tout à coup, le long cou et le dos bosselé de Nessie deviennent célèbres dans le monde entier. Cette photo devint la preuve ultime de l'observation de Nessie, mais elle déclencha également des années de controverse.

Le canular est dévoilé

La communauté scientifique a toujours contesté l'existence du monstre du Loch Ness en raison du manque de preuves, et il n'a pas fallu longtemps après la publication de la photo du chirurgien pour que l'on découvre qu'il s'agissait d'un canular. Évidemment, ce fut un coup dur pour tous les passionnés.

A la recherche d'une preuve

À l'époque, la photographie était le seul moyen infaillible de prouver la réalité d'un événement. En effet, le seul autre matériel dont disposaient ceux qui croyaient au montre était l'ensemble des contes locaux et des dessins d'enfants. Heureusement, les temps ont changé, et le professeur Gemmell a pu se servir de l'ADN pour se rapprocher de la vérité.

Des échantillons d'eau

À la tête d'une équipe de l'université d'Otago en Nouvelle-Zélande, Neil Gemmell a prélevé des échantillons d'eau à trois profondeurs différentes du lac. Chaque échantillon contenait de l'ADN dont Neil espérait qu'il permettrait d'éclaircir le mystère — un ADN qui ne contenait pourtant en apparence rien d'anormal.

L'analyse scientifique

L'équipe de Gemmell envoya les échantillons d'ADN, qui auraient pu contenir de la peau, des écailles, des plumes, de la fourrure ou des matières fécales, à des laboratoires en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Danemark et en France. Les recherches du professeur ne pouvaient pas mieux tomber, car le nombre d'observations de Nessie était plus élevé qu'il ne l'avait été depuis des années. 

Internet s'y intéresse

"Les observations ont atteint un niveau comparable à celui enregistré dans les années 1990", a déclaré Gary Campbell, responsable du registre officiel des observations du monstre du Loch Ness. "Grâce à Internet, le Loch n'a jamais été autant surveillé, et ce depuis le monde entier". 

Le boom touristique

L'économie écossaise engrange des millions de dollars chaque année grâce à Nessie, et de nombreuses personnes ont la ferme intention de découvrir les secrets du loch par elles-mêmes. Rien qu'en 2021, par exemple, onze personnes ont déjà affirmé avoir vu le monstre du Loch Ness de leurs propres yeux. 

Quelque chose de certain

En juin 2021, un homme a rapporté avoir vu "une bosse sortir des vagues, ressemblant au dos d'une tortue, de couleur noire avec une teinte verte". Et ces observations ont même converti des incrédules. Le commentaire de Richard Cobb en 2019 dit : "Je n'ai jamais cru à Nessie, mais à présent je n'en suis plus si sûr. Ce que j'ai vu était tout simplement bizarre. Il y avait quelque chose là-dedans, c'est certain." 

Mouvement sous-marin

Et en juin de la même année, un capitaine de navire a enregistré sur son sonar une grande créature à proximité de l'un des "repaires favoris" de Nessie. Il s'agissait d'un objet de 8 mètres de long — certainement pas un poisson ordinaire. "C'était exceptionnellement gros. Je voudrais pouvoir croire qu'il s'agissait de Nessie", a-t-il déclaré. 

Observations démenties

Des centaines d'observations de Nessie ont été démenties : il s'agissait de loutres, de cygnes ou encore de débris flottants. Et si Gemmell espère que les résultats de son enquête seront incontestables, il sait à quel point certaines personnes croient fermement à toutes les théories, y compris les plus farfelues...

Un gros poisson?

Certaines personnes pensent que Nessie n'est en réalité qu'un énorme poisson-chat ou une anguille, alors que d'autres pensent qu'il s'agit d'un grand requin du Groenland. Une des croyances les plus farfelues voudrait que le "monstre" soit un plésiosaure légèrement évolué ayant échappé à l'extinction. 

Tempête sur le loch

Mais une chose est certaine : les fans du mystère sont avides de réponses. Sur Facebook, 18 000 personnes ont répondu présent pour "prendre d'assaut" le Loch Ness en septembre 2019. Ils espèrent qu'un nombre suffisant de personnes dans le Loch Ness incitera la créature à faire surface afin qu'ils puissent, comme le dit le groupe, "trouver ce grand garçon". 

Rester rationnel

Cet événement ne semble pas avoir eu lieu pour l'instant – peut-être, en partie, en raison des conclusions de Gemmell. Avant de commencer l'étude, Gemmell a déclaré au Guardian : "Si la perspective de trouver des preuves de l'existence du monstre du Loch Ness constitue le cœur de ce projet, ce travail nous permettra aussi d'acquérir une quantité extraordinaire de nouvelles connaissances à propos des organismes qui vivent dans le Loch Ness." Et il n'avait "aucun doute" que son équipe allait apprendre quelque chose de nouveau au sujet du lac d'eau douce.

De nouvelles espèces

Plus précisément, Gemmell pensait que son équipe et lui-même allaient découvrir de nouvelles espèces, en particulier des bactéries du Loch Ness. Et bien que cette découverte semble anodine, ces informations permettraient de montrer à quel point ces nouvelles espèces ont pu s'avérer envahissantes pour le Loch. Mais cette découverte ne serait pas nécessairement la plus intéressante pour le monde extérieur.

Le véritable mystère

Car, bien sûr, il y avait également la possibilité de résoudre le mystère du monstre du Loch Ness. Ce n'était pas le but de Gemmell en menant ses recherches, mais – au terme de son étude – il avait sa propre théorie quant à l'espèce à laquelle la créature appartenait réellement. Et il l'a partagée en septembre 2019.

La théorie de Gemmell

À cette époque, Gemmell et son équipe avaient terminé leur monumentale recherche. Tout d'abord, ils ont visité le Loch Ness pendant deux semaines et ont recueilli les nombreux échantillons d'eau dont ils avaient besoin. Ils ont ensuite analysé le liquide pour identifier le matériel génétique qu'il contenait. Mais certaines de leurs découvertes n'ont choqué personne, car la majeure partie de l'écosystème du Loch Ness est constituée de petites créatures.

Aucun signe pour le moment

Gemmell et son équipe ont aussi découvert de l'ADN provenant d'humains, de porcs, d'épinoches et de cerfs. Mais ils n'ont trouvé aucune preuve de l'existence d'un monstre – en tout cas aucun répondant à la description faite de Nessie par le passé. Il semblerait en tout cas que le monstre ne soit ni un phoque, ni un éléphant, ni un poisson-chat.

Une anguille géante ?

Au contraire, Gemmell et ses chercheurs ont avancé une nouvelle explication qu'ils ont pu étayer par des preuves ADN. L'équipe a affirmé que ceux qui ont soi-disant vu un monstre dans le passé pourraient en fait avoir vu une anguille géante. En effet, cette espèce avait laissé des traces dans le matériel génétique de l'eau.

Quelle taille?

Au cours d'une conférence de presse organisée en 2019 au Loch Ness Centre, Gemmell a expliqué aux journalistes : "Il se peut qu'il y ait de très grandes anguilles, mais cela dépend de la taille de ce que vous entendez par 'grandes'" Sa théorie fournit donc une autre explication possible aux observations du monstre depuis 1933. Mais il insiste sur le fait qu'aucune anguille géante n'a jamais été capturée et que le poids record d'une anguille pêchée en Europe se situe actuellement autour de 6 kilos.

La croissance au détriment de la reproduction

Plus sérieusement, Gemmell a détaillé la théorie des anguilles et comment elles sont susceptibles d'atteindre une telle taille. Il explique : "L'idée est que ces anguilles devraient en principe migrer pour se reproduire, mais que, pour une raison quelconque, elles ne le font pas. Et elles continuent de grandir jusqu'à atteindre une très grande taille, délaissant la reproduction pour la croissance."

Beaucoup d'ADN d'anguille

Il est en effet intéressant de remarquer que Gemmell et son équipe ont découvert une grande quantité d'ADN d'anguille dans les eaux du Loch Ness. Et l'auteur de l'étude a plaisanté sur la provenance de cette quantité de matériel génétique en déclarant : "Nous ne savons pas si l'ADN d'anguille que nous avons identifié provient d'une anguille gigantesque ou simplement de nombreuses petites anguilles."

Pas de dinosaures

Surtout, les recherches du scientifique pourraient écarter certaines des autres théories établies de longue date au sujet du monstre du Loch Ness. Gemmell a pu écarter définitivement la théorie du dinosaure, par exemple. Le responsable de l'étude explique : "Y a-t-il un plésiosaure dans le Loch Ness ? Non. Il n'y a strictement aucune preuve d'une quelconque présence reptilienne. Je pense donc que nous pouvons être assez sûrs que le Loch Ness ne contient pas de reptile géant."

Pas que des bonnes nouvelles

Mais Gemmell a admis que l'étude comportait quelques lacunes. En effet, les tests ADN n'ont pas permis de détecter des phoques ou des loutres, deux espèces présentes dans le Loch Ness. En revanche, dans d'autres zones, les résultats étaient extrêmement clairs. Gemmell a déclaré : "Nous avons peut-être manqué certaines choses. Mais nous avons identifié toutes les espèces dont nous savons qu'elles résident dans le Loch Ness, pour ce qui concerne les poissons."

Pas moyen de prouver quelque chose qui n'existe pas

Pourtant, le généticien de l'Université d'Otago a fait remarquer comment, à certains égards, ses recherches avaient tourné court comme celles des autres, en déclarant : "De plus en plus d'études fournissant de plus en plus de preuves négatives sèment de plus en plus le doute sur la possibilité de l'existence de Nessie, mais nous ne pouvons pas prouver quelque chose qui n'existe pas."

Toujours incertain

Mais Gemmell a balayé l'idée que ses tests ADN aient effectivement mis fin à la recherche de Nessie. Au contraire, il a rétorqué : "Il y a toujours un degré d'incertitude, donc les gens ont toujours la possibilité de croire aux monstres. Cela a-t-il fait la une des journaux ? Je n'en sais rien. Mais nous avons captivé l'imagination de certains." Et, parmi les gens peu convaincus que le monstre n'était qu'une grosse anguille figure George Edwards.

Une confiance inégalée

Pendant des décennies, George a transporté des touristes à travers les eaux troubles, chacun d'entre eux espérant apercevoir la bête insaisissable. Mais un après-midi, le jour qu'il avait attendu toute sa carrière est enfin arrivé. Le capitaine s'est précipité sur son appareil photo et a pris un cliché qui allait changer sa vie. "Je crois en ces créatures", soutient George. "Il y a trop de gens qui les voient depuis trop longtemps."

La première observation

George est cependant loin d'être le premier à avoir été témoin de quelque chose de suspect dans le Loch Ness. La première rencontre enregistrée remonte à l'année 565, lorsqu'un homme du nom de St. Columbia fut attaqué par une "bête aquatique" alors qu'il nageait dans le Loch Ness. Mais il faudra attendre des centaines d'années avant la prochaine observation supposée.

Le mystère reste intact

À partir de la fin des années 1800, les observations du monstre commencent à se multiplier. Nessie a été décrite comme une créature ressemblant à un crocodile ou un alligator. Mais toutes ces observations pourraient-elles être dues à des créatures non-mythiques ? C'est ce que pensent certains experts.

Ressemblance avec Nessie

Il est facile d'apercevoir des anguilles dans les îles britanniques, y compris le congre géant. Celui-ci peut atteindre une longueur impressionnante de 3 mètres ! Ils sont suffisamment minces pour se frayer un chemin dans des endroits improbables comme le Loch Ness. Mais un autre poisson pourrait bien être le véritable coupable.

Comme un esturgeon

Bien qu'ils ne soient pas des reptiles, les esturgeons ont une apparence écailleuse assez similaire. Ils ressemblent un peu aux requins, mais en plus pointus. Notre ami George pourrait-il avoir simplement repéré un esturgeon géant ? Le marin insiste pourtant sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'une créature marine ordinaire.

De nombreuses motivations

George emmène les touristes à bord de son bateau, le "Nessie Hunter IV". George raconte des histoires de la bête à ses passagers, qui ont ainsi une "chance unique" de l'apercevoir. Mais ce "marin" est-il simplement un homme d'affaires déguisé ?

Des preuves anciennes

"Il est impossible que tous ces gens racontent des mensonges ", affirme George. "Et le fait que les témoignages s'étendent sur tant d'années signifie qu'il ne peut pas y en avoir qu'un seul. Personnellement, je suis convaincu qu'il y a plusieurs monstres." Plusieurs monstres dans une seule étendue d'eau et dont aucun n'a jamais été officiellement identifié? Comment explique-t-il cela ?

Des ancêtres préhistoriques

Certains pensent que les créatures du Loch Ness pourraient être les descendants des plésiosaures, un reptile sous-marin d'il y a des millions d'années ayant un goût prononcé pour le sang. Une espèce entière de Nessies ? Eh oui, c'est l'explication du marin. Celui-ci a également décrit "l'épreuve" qui se cache derrière sa photo.

Une mystérieuse silhouette

"J'étais sur le point de retourner à Temple Pier et je suis allé à l'arrière du bateau qui donnait sur la jetée et c'est là que je l'ai vu." Qu'a vu George ? Selon lui, une silhouette "gris foncé" qui "remontait le loch en direction du château d'Urquhart". Le marin a alors commencé à poursuivre celle-ci.

Prendre une photo

En l'espace de 5 à 10 minutes, George n'est parvenu à prendre qu'une seule photo de l'insaisissable créature avant que celle-ci ne disparaisse. "Je suis resté dans les parages pendant une bonne demi-heure et j'ai utilisé le sonar à grande profondeur pour essayer de le repérer, mais j'ai bien peur de n'avoir pas eu de chance." Pas de chance, hein ? Ça semble louche.

La meilleure photo ?

Un autre amateur de la quête de Nessie, Steve Feltham, a déclaré que la photo de George était "la meilleure photo (de Nessie) que je pense avoir jamais vue". Le capitaine a présenté la photo à de nombreux experts qui ne parvenaient pas à expliquer ce qu'ils voyaient. Regardez par vous-même.

Une image qui vaut mille mots

Cette photo a été prise avec un appareil numérique compact Samsung à 9 heures du matin, le 2 novembre 2011. "Je dirais que cela ne prouve pas ce qu'est Nessie", a déclaré Feltham, "mais cela prouve ce que Nessie n'est pas : un esturgeon". Examinons cela de plus près et voyons ce que les experts en pensent.

Avis d'experts

Selon George, son image a été confirmée comme légitime par des "experts militaires américains en monstres". Ces "experts" ont du exclure ce qui était évident. Si ce n'était pas une anguille ou un esturgeon, alors qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Et leurs explications allaient du plus simple au plus extraordinaire.

Problèmes de bulles

Il est clair que la photo de George représente quelque chose qui n'est ni une ombre ni un mirage. Le Loch Ness lui-même se trouve au sommet d'une ligne de faille, ce qui peut provoquer des explosions de bulles qui s'élèvent et dupent le regard. Mais il ne s'agit pas non plus d'une photo de bulles. Pourtant, les bulles pourraient quand même être en cause.

Si un arbre tombe...

Lorsque les pins tombent dans l'eau du Loch Ness, ils sont repoussés par les bulles sous-marines et remontent vers la surface. Même si cette théorie est séduisante, la photo de George ne correspond toujours pas à la description. C'est alors que le marin révèle quelque chose d'important.

La vérité fait surface

Deux ans après avoir fait les gros titres, George a admis aux médias : "Ma photo est un énorme canular." En effet, notre marin préféré s'est avéré être un escroc ! Mais comment ? Et pourquoi ? Qui voudrait être considéré comme un menteur ?

Pour s'amuser

"C'était juste pour s'amuser un peu", a déclaré l'homme de 62 ans. Il a admis que sa photo représentait en fait une bosse en fibre de verre fabriquée spécialement pour un film sur le monstre du Loch Ness. Les raisons pour lesquelles il a fait cette farce sont cependant encore floues. A-t-il éprouvé des remords ?

Pas l'ombre d'un remords

"Je ne me sens pas du tout coupable de mon geste", a déclaré George. Il s'avère qu'il voulait être un farceur depuis le début et déclare, "Je suis heureux de rejoindre la galerie des voleurs aux côtés du chirurgien qui a produit l'image la plus connue de Nessie". Mais tout le monde n'a pas trouvé ça amusant.

Les gens continuent à chercher

Feltham, qui avait à l'origine encensé George, a déclaré : "Son aveu nuit à la fois à sa réputation et à la popularité de Nessie." Bien que, compte tenu des 25 millions de livres sterling que rapporte le Loch Ness chaque année, on peut en douter. En effet, tous les ans, les gens affluent vers le Loch pour avoir une chance d'apercevoir le monstre.

Les experts veulent eux aussi connaître la vérité à propos de Nessie. Alors, le monstre existe-t-il ou non ? Eh bien, en 2018, le professeur Neil Gemmell a utilisé cette intarissable curiosité pour aider à lancer une étude sur le Loch Ness. En effet, il voulait se servir de tests ADN pour identifier les nombreuses espèces vivant sous l'eau. Et ce faisant, il allait peut-être aussi dévoiler la vérité sur le monstre du Loch Ness.