Ces habitudes hygiéniques de l'Égypte antique sont dégoûtantes

Les poux se sont avérés être un problème de taille pour les hommes et les femmes d’Égypte ancienne. Ils se sont donc débarrassés de tous ces parasites en se rasant simplement les cheveux ! Bon, l’élite a tout de même commencé à porter des perruques pour pouvoir indiquer leur statut.

Ça vous irrite de voir quelqu'un avec de la nourriture coincée entre les dents ? À l'époque de l’ancienne Égypte, c'était au moins synonyme de bonne haleine, car les égyptiens mastiquaient toutes sortes de feuilles parfumées pour lutter contre l’halitose.

Vu l'intensité de leur maquillage des yeux, les anciens Égyptiens auraient sûrement adoré la tendance pop-punk des années 2000. Et en plus de créer un effet visuel saisissant, le fard à paupières et le mascara permettaient de lutter contre les rayons de soleil intenses du Sahara.

Seuls les riches et puissants pouvaient se permettre d'avoir des toilettes intérieures, et on était bien loin des trônes de porcelaine agréables d'aujourd’hui. Tous les autres devaient d'abord creuser une petite fosse pour satisfaire leurs besoins naturels.

Les spécialistes de la médecine de l'Égypte antique pensaient que le corps devait être nettoyé régulièrement pour prévenir les maladies. Pour cela, ils préféraient la méthode de puissants laxatifs. Une nouvelle... difficile à digérer pour tous ceux qui devaient d'abord prendre le temps de creuser leurs propres toilettes.

Les anciens Égyptiens faisaient parfois leur lessive dans un plan d’eau voisin, mais les vêtements qui ressortaient de la rivière n'étaient pas exactement "propres", les eaux usées étant autrefois déversées dans le Nil.

Les femmes de l’ancienne Égypte se frottaient le visage avec du suif, des boules de graisse animale fondue, pour protéger leur peau contre l’air aride du désert. Et ça fonctionnait. La graisse fondue permettait également de lutter contre la chaleur !

Les premiers Égyptiens étaient étonnamment avant-gardistes en matière de soins buccodentaires. Ils utilisaient des bâtonnets dotés de poils pour se brosser les dents avec une pâte faite maison souvent constituée de sel, de coquilles d’œufs et de sabots de boeuf brûlés.

Peu d'Égyptiens avaient la chance de profiter de baignoires privées, et la plupart d'entre eux se lavaient dans des installations publiques qui étaient malheureusement souvent en extérieur !

Le rouge à lèvres égyptien de l'époque était principalement pigmenté à l'aide de purée de fourmis et de coléoptères. Alors, qui a envie d'un petit bisou ? Mais, il ne faut pas oublier non plus que de nombreuses marques de maquillage modernes utilisent des produits dérivés d'origine animale.

Les femmes de l’ancienne Égypte avaient trouvé une manière intéressante de déterminer si elles attendaient un petit bébé ou le prochain Moïse. Elles urinaient sur des piles séparées d’orge et de blé, et si l’une des semences poussait, elles étaient enceintes !

La popularité des arômes parfumés à la cannelle et à la myrrhe sur les bords du Nil n'était pas uniquement due à la puanteur à masquer. En effet, bon nombre d’anciens Égyptiens croyaient que les parfums avaient des associations religieuses et symbolisaient l’essence des dieux.

Rassurez-vous, vos ongles resteront toujours en bon état si vous êtes pris au piège dans le passé suite à un voyage dans le temps. Les manucuristes étaient d'ailleurs très respectés dans l’ancienne Égypte.

Les spécialistes des sourcils d'aujourd'hui seraient impressionnés en voyant les outils employés par les anciens Égyptiens dans leur arsenal glamour. Ils en avaient en effet développé diverses sortes pour avoir des sourcils parfaits, et ces outils devraient vous dire quelque chose...

Ça pourrait vous étonner, mais les anciens Égyptiens avaient leurs propres versions de ciseaux, de pinces à épiler et même de miroirs. C’est réconfortant de savoir que la vanité n’est pas réservée au 21e siècle ! Certains préféraient aussi carrément se raser les sourcils.

Bien avant l’invention de l’insecticide, les riches Égyptiens adoptaient une technique très coûteuse pour lutter contre les moucherons et les moustiques : ils construisaient leurs chambres au sommet de tours ! Les vents plus en altitude étaient censés décourager les essaims de parasites.

Les anciens Égyptiens ont été parmi les premiers à décorer leurs bras, corps et visages avec du henné grâce à de la poudre de plante de henné écrasée. L’Égypte fait encore aujourd'hui partie des plus importants fournisseurs commerciaux de la plante.

Les esclaves et les pharaons pratiquaient la circoncision afin de favoriser la propreté physique et spirituelle, sauf que les enfants égyptiens étaient généralement âgés entre 6 et 12 ans au moment de la procédure !!

Le Sphinx a peut-être perdu son nez, mais certains Égyptiens ont connu pire. En effet, comme d’autres cultures anciennes, ils utilisaient des trépans, c'est-à-dire qu'ils perçaient des trous dans le crâne des patients pour soulager la pression. Ça n’était pas non plus l'unique pratique douteuse à laquelle les anciens Égyptiens participaient.

Les Égyptiens aimaient apparemment montrer leurs parties intimes aux femmes lorsqu’ils naviguaient devant elles. Il s'agissait d’un festival religieux, et toute la famille rejoignait une énorme foule à Tell Basta pour faire la fête.

Les hommes montraient leurs parties intimes aux jolies filles qu’ils voyaient sur le trajet, espérant qu'elles se jettent à l'eau et les rejoignent à la nage, impressionnées par leur "membre". Bizarre que les historiens ne mentionnent pas ça quand ils évoquent cette civilisation.

En parlant de "membre impressionnant", les historiens ont été stupéfaits lors de la découverte du tombeau du roi Toutankhamon qui a permis de percer de nombreux mystères de l'Égypte antique. Ils ont notamment réalisé que le roi avait été enterré dans un certain état... d’excitation.

Le roi Tout est pour l'instant l'unique pharaon à disposer de ce "petit plus", alors que le phallus ne serait peut-être même pas le sien ! Certains chercheurs soupçonnent que le membre de Tout aurait été remplacé par un spécimen disons... plus esthétique.

Les femmes n'avaient pas beaucoup d'options en matière de contraception à l'époque. Certaines mélangeaient du miel et des herbes par exemple, alors que d’autres préféraient mixer des crottes de crocodile et des feuilles. Le mélange était ensuite inséré dans l'utérus pour prévenir la grossesse. Beurk !

Les hommes utilisaient eux aussi des moyens de contraception : ils extrayaient le jus d'un oignon et le frottaient sur leurs parties intimes avant d'avoir des rapports. Ça non plus, ça n'apparaît bizarrement pas dans les livres d’histoire. C'est pourtant fascinant !

La nécrophilie était un autre problème dans l’Égypte antique. C’était le sort qui attendait certaines belles femmes puissantes après leur décès. Les embaumeurs étaient parfois pris en flagrant délit par leurs employés, et les autorités avaient donc trouvé une solution.

Pour lutter contre cette pratique déplorable, le corps des femmes était laissé à pourrir pendant quelques jours sous une chaleur égyptienne torride avant d’être envoyé chez l’embaumeur. Problème réglé.

Il s'avère que les anciens Égyptiens soi-disant magnifiques qu'on voit sur des images historiques et des peintures préservées obligeaient les artistes à les dessiner à leur avantage. La dysmorphie corporelle et le manque d'estime personnelle faisaient donc déjà des victimes chez les anciens Égyptiens !

Les pharaons et leurs proches étaient probablement obèses et en très mauvaise santé. Chaque jour, ils ingurgitaient du vin, des gâteaux, des viandes grasses et tout un tas d'aliments qui bouchent les artères. À tel point que les médecins avertissaient déjà les Égyptiens des problèmes de santé liés au surpoids.

Les anciens membres de la royauté égyptienne passaient beaucoup de temps à manger, mais étaient toujours très préoccupés par leur poids. Ils mettaient donc trois jours de côté chaque mois et les marquaient littéralement sur leur calendrier pour consommer des laxatifs à l’huile de ricin.

Les Égyptiens passaient ensuite une journée entière aux toilettes et avaient l'habitude de nettoyer la zone à la main suite à cette... purge à l'huile. Et voilà, encore une autre anecdote géniale à raconter à Noël !

Autre anecdote amusante : l'expression égyptienne pour désigner un proctologue était "berger de l’anus". Le job semble tout de suite plus agréable ! À l'époque, les proctologues se contentaient surtout de faire des lavements, et leurs clients étaient de grands fans de la procédure.

Les Égyptiens avaient alors un lien sacré avec les lavements. Le dieu Thoth aurait trouvé l'idée et décidé de partager cette connaissance sacrée avec l’humanité. Thoth avait de la suite dans les idées visiblement...

Les médecins égyptiens de l'époque testaient également la fertilité des femmes de manière assez unique. L'une consistait à enduir tout leur corps d'huile et de les inviter à rester allongées toute la nuit. Si elles semblaient bien reposées le lendemain matin, tout était ok. Sinon, elle n’était pas encore fertile.

Les médecins avaient également l'habitude d'insérer de l’ail ou de l’oignon à l’intérieur d’une femme pendant la nuit, avant de sentir son haleine le lendemain matin. Elle était fertile s'il parvenait à sentir l’oignon ou l’ail.

La schistosomiase, maladie qui se propageait à cause des conditions de vie de l'époque, touchait également les Égyptiens qui souffraient alors de fièvre et de saignement urinaires.

La schistosomiase était tellement répandue en Égypte antique que les hommes pensaient avoir des cycles menstruels comme les femmes. Avoir du sang dans l'urine était donc considéré comme une bonne chose et un gage de fertilité.